Thaïssa Henley " This empty house is filled with their screams. Beautiful sound."

BEFORE THE STORM
Née sur le sol français, dans la ville de Paris, c’est pourtant aux Etats-Unis que j’ai passé le reste de ma vie. Kayla et moi, jumelles, étions inséparables. Elle était mon reflet physique, j’étais la part de caractère qu’il lui manquait pour affronter ce monde. Seulement voilà, papa et maman se disputaient souvent. Elle voulait retourner vivre en France, son pays natal, alors que notre père désirait rester à Atlanta. De plus, il venait de perdre son emploi. Financièrement plus rien n’allait alors papa a sombré dans l’alcool et maman voyait un autre homme en cachette. Quelques années plus tard, Kayla et moi venions de fêter notre huitième anniversaire lorsque l’événement le plus tragique de ma vie se produisit.

« Kayla, non ! Au secours !! Papa !!! »

Kayla est tombée dans la piscine. Nous ne savions pas nager. Prise de panique, je suis restée tétanisée sur le bord à hurler à l’aide, d’épaisses larmes roulant sur mes joues. Personne n’est venu. Pourtant, papa était à la maison ce jour-là mais bien trop alcoolisé pour réagir, il m’a laissé le loisir d’observer ma sœur jumelle se noyer. Il a payé pour ça, neuf ans de prison avec en prime l’interdiction de me voir à sa sortie. Moi, je me suis renfermée sur ma propre personne avec une seule idée fixe en tête : venger Kayla.

Maman a profité de la mise en prison de papa pour officialiser les choses avec son nouveau petit ami. Un type bien rangé, policier de profession et qui faisait tout pour que je ne manque de rien. Seulement ma confiance envers les hommes, surtout les potentielles figures paternelles, s’est brisée à jamais le jour où ma sœur est morte sous mes yeux. Phil, de son prénom, n’a pourtant pas refusé ma demande quand à l’âge de seize ans j’ai souhaité apprendre à tirer. S’il avait su que ce n’était en aucun cas pour me défendre mais pour mettre à exécution mon plan. Celui de tuer mon père, de venger la mort de Kayla. Sans ma sœur, j’avais l’impression qu’une partie de moi-même m’avait été arrachée. Nous étions si complémentaires que ce jour-là, une part de moi est morte avec elle, dans les profondeurs de l’eau. A seize ans, j’ai également expérimentée mon premier petit ami. Un peu plus âgé que moi, toxicomane mais à mon goût, il m’a appris à me battre et à fuir. Il m’a aussi appris à écouler sa drogue pendant deux ans avant de me quitter pour une blondasse écervelée. C’est tout de même grâce à ce pauvre type que je me suis fait un peu d’argent de poche pour pouvoir me faire tatouer. Un hommage à Kayla, elle le méritait.  

« Dépêche, Henley ! Les verres ne vont pas se laver tous seuls ! »

Mon patron. Monsieur Robinson. Un abruti mais au moins, il m’a permis de bosser un peu et de faire bonne figure. Après avoir enchaîné connerie sur connerie au point de ne pas pouvoir suivre mon rêve, j’ai fini serveuse dans un vieux bar. Bar dans lequel mon père fraîchement sorti de prison aimait se rendre pour boire jusqu’à ne plus tenir debout. Dans un monde meilleur, je serais devenue photographe. Le point positif dans tout ça, c’est que j’ai pu suivre mon père jusqu’à son domicile et un jour, après avoir acheté un Glock, je suis rentré chez lui. J’ai mentis, lui faisant croire que je lui pardonnais la mort de Kayla, qu’il m’avait manqué et tout le tralala. Quel idiot. L’expression de terreur dans son regard lorsque j’ai sortis le flingue de mon sac pour le viser avec. Gravée à jamais dans ma mémoire. Le pire dans tout ça ? Je n’ai pas ressentis la moindre émotion lorsque j’ai pressé la détente. Je l’ai regardé mourir, se vider de son sang, un trou au beau milieu du front puis je suis rentrée chez moi. Ni regret, ni satisfaction mais toujours plus de colère. Maintenant qu’il était mort, la disparition de Kayla prenait tout son sens. J’étais brisée.

Aux informations, la situation semblait devenir critique. Une épidémie était en train de se répandre et des gens disparaissaient sans jamais revenir. L’enfer sur Terre, belle aubaine ! Je me sentais libre de jour en jour alors que le monde était en train de sombrer dans un chaos irréversible. Alors bien évidemment, quand deux flics sont venus frapper à ma porte pour me poser quelques questions sur la mort de mon père, j’ai ouvert. J’ai souris, j’ai fait mon petit numéro de charme et au même moment, une bagarre à éclater dans la rue. L’un des policiers est allé voir, le second est entré chez moi et je l’ai abattu de sang-froid. Je voulais voir ce que ça faisait de tuer sans avoir la moindre rancœur envers quelqu’un. Rien. Nada. Je l’ai regardé mourir, vide d’émotion. Etais-je donc une tueuse au final ? Etais-je tailler pour devenir un monstre ? Peut-être bien.  



DURING THE STORM
Peut-être que j’étais tout simplement faite pour ce monde. J’ai longuement erré sur les routes, d’abord seule puis accompagnée et à nouveau seule. Jonathan me donnait doucement l’impression d’être une gentille fille, capable d’apprécier un homme sans ressentir la moindre haine à son égard. Bavard, peu discret et parfois agaçant avec ses milliers de question, j’ai malgré tout ressentis une pointe de tristesse le jour où il a relevé la manche de sa veste. Une morsure se trouvait là, encore fraîche. Je n’ai pas pleuré en dépit du pincement au cœur que j’éprouvais. Au lieu de ça, j’ai obéis à ses supplications en lui tirant une balle dans le crâne. Toujours pas la moindre larme. J’ai repris la route après avoir récupéré sur son cadavre son arme. Une lame discrète, fourrée dans un bel étui. C’était un souvenir du type qui me donnait la sensation d’être normale.

Les jours passaient, les semaines se dessinaient et les mois se terminaient les uns à la suite des autres. Toujours entre les mains des moisis, le monde continuaient pourtant de tourner. Il tourne toujours et nous, on suit bêtement le mouvement. Je n’ai pas peur de mourir. La mort est inévitable, que l’on soit vieux ou jeunes. Nous finirons tous six pieds sous terres un de ces quatre.

« Nord ou Sud ? Qu’importe. »

J’ai suivis le vent. Ça semble ridicule mais le vent me servait de guide, de compagnon sur les longues routes interminables. Mais c’est pourtant la brise quotidienne qui m’a conduite là où je me trouve en ce moment même. Trois semaines que je fais partis d’un groupe. Il est évident que je ne fais pas confiance à qui que ce soit ici mais au moins, j’ai un lieu où dormir. Dehors aussi, c’est confortable mais l’hiver arrive alors, un peu frileuse de nature, je suis bien contente d’avoir trouvée un toit. Les Thunderstorm’s saviors, c’est le nom qu’ils se donnent. Ils ont une chef, Pandore, pas commode mais je ne le suis pas non plus. Je ne peux qu’admirer son courage, sa vision de ce cauchemar. Au moins personne ne peut me juger pour mes crimes passés ici car personne ne connaît mon véritable prénom. Ici, je suis T. Simplement T et je ne suis pas bavarde à mon sujet. Ce merdier, c’est l’occasion rêvée pour moi d’être qui je suis. Tuer pour vivre. Mentir pour sauver ma peau. Manipuler pour obtenir ce que je désire. Suis-je fiable ? J’en doute fort. Mais je suis toujours vivante.

J'aime tellement Thaïssa ! Puis.. J'ai tellement d'idée de rp avec elle ! J'ai hâte de te la voir jouer Amuse toi bien ma belle


CE QU'IL TE RESTE A FAIRE MAINTENANT
Tu es désormais l'un des nôtres, puisque ta validation vient d'être effective. En premier lieu, pense à aller vérifier que ton avatar ainsi que ton nom et ton prénom ont bien été recensés. Si ce n'est pas le cas, tu peux envoyer un mp à l'un des administrateurs qui se chargera de corriger cette erreur . Par la suite, il te faudra aller recenser ton ancien métier. Une fois fais, tu auras la possibilité d'aller créer ta fiche de liens, ta fiche de rps, et de tenir ton journal à la suite de ta fiche de personnage, qui t'aidera tout au long du jeu .

En tant que membre, tu auras la possibilité de te créer des scénarios ainsi que des pré-liens qui pourront se montrer utiles à l'évolution de ton personnage. N'oublie pas que tu peux aussi t'occuper de tes points par ici, pour être élu membre du mois et gagner de l'expérience . Tu peux aussi passer un peu de temps dans le flood, et bien entendu rp autant que tu le veux ! Bon jeu sur Last Man Standing, j'espère que tu te plairas chez nous